Le Retour des Rônins

Hajimemashite. Dôzo Yoroshiku. Je suis kendoka au Yuraï Jin Sei Ryu... J'ai fait du Bushidô ma voie & j'essaye de vivre au jour le jour suivant son enseignement! Je n'impose à personne de suivre mon ascèse...

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Lieu : 泉町 – Izumimachi - いずみまち, Oise, France

jeudi, novembre 30, 2006

Les Entretiens de Confucius


Lun Yu - VIII.17
Le Maître dit : " Etudier, c'est comme courir après ce qui nous échappe, tout en craignant de perdre ce qu'on a déjà. "

Lun Yu - Confucius


Lun Yu - VIII.4

"Maître zeng étant tombé malade, le seigneur Mengjing vint le visiter. Maître Zeng dit :"Quand un oiseau va mourir, son chant est poignant; quand un homme va mourir, ses paroles sont sincères. Un gentilhomme qui marche dans la voie droite doit faire attention à trois choses. Son attitude : qu'elle soit exempte d'emportement et d'arrogance. Son expression : qu'elle reflète sa bonne foi. Son langage : qu'il soit exempt de vulgarité et d'erreur. Quant aux détails de la liturgie, il y a des sacristains pour ça." "

lundi, novembre 20, 2006

Lun Yu - Confucius



VII-22 Le Maître dit : " Prenez trois hommes au hasard des rues : il auront nécessairement quelque chose à m'enseigner. Les qualités de l'un me serviront de modèle, les défauts de l'autre d'avertissement."

V-23 Le Maître dit : "Boyi et Shuqi ne remâchaient pas de vieilles rancoeurs, aussi n'eurent-ils guère d'ennemis."

jeudi, novembre 16, 2006

Ancien Poème


Est-ce que le samuraï pense
Que le gué de Yabase
Est le chemin le plus corut?
Il devrait savoir que le chemin le plus court
Passe par le Pont de Seta

La parole selon Yamamoto Jôchô



"La meilleur attitude à avoir à l'égard de la parole, c'est de n'en pas user. Si vous pensez pouvoir vous passer d'elle, ne parlez pas.

Ce qui doit être dit devrait toujours être dit aussi succinctement, logiquenement et clairement que possible.

Un nombre surprenant de gens se ridiculisent en parlant sans réfléchir et se déconsidèrent d'autant."

L'envie de publier ce passage du Hagakure n'est venue suite à l'heure de train que j'ai passée à côté de deux jeunes femmes qui n'ont pas arrêté de médire sur leurs collègues!

mercredi, novembre 15, 2006

Shi Kai - Les quatre maladies


Les quatre handicaps mentaux qui font obstacle au succès du samuraï sont la surprise, la crainte, le doute et la perplexité. Bien que le degré de gravité varie selon les individus, personne n'est totalement épargné. Pour surmonter ces faiblesses suivons cet enseignement : " Pour vaincre les autres, vaincs-toi toi même. ".
Le Bushidô est le combat qu'on livre à ces quatre faiblesses.
La surprise : Créée par l'arrivée d'un événement imprévu, elle sème momentanément la confusion dans le corps et l'esprit et met le cerveau dans l'impossibilité de juger les évènements avec précision, donc de les traiter de façon adéquate.
La crainte : Elle provoque une sorte de stagnation mentale qui immobilise le corps, raidit les muscles et fait trembler les jambes.
Le doute : Le doute qui survient quand les actions de l'ennemi sont difficiles à voir ou à saisir clairement, paralyse la capacité de jugement et fait oublier toute prudence.
La perplexité : La perplexité est un état de confusion mentale dans lequel une appréciation rapide des mouvements légers devient impossible. Doute et perplexité entraînent de graves dangers. Le renard poursuivit par le chasseur pourra sauver sa vie s'il s'enfuit sans tarder, mais si le doute l'assaille et le fait hésiter, alors il est déjà mort. L'entraînement du samuraï vise à vaincre le démon du doute. Si ces faiblesses surviennent au cours du combat, elles procurent à l'ennemi le laps de temps et les instants de relâchement qu'il attendait.
Le Bushidô nous apprend à vaincre ces faiblesses. Le samuraï doit savoir rester aussi calme qu'un lac sans remous car les troubles émotionels altèrent le jugement, brouillent l'intellect, ralentissent les actions et les rendent désordonnées.

Passage du HAGAKURE



" Un samuraï de Matsudaira Sagami No Kami, se trouvait dans une pension à Kyoto pour collecter de l'argent. Un jour qu'il était sur le pas de la porte regardant passer les gens, il entendit un passant crier : "On dit que les hommes du Seigneur Matsudaira sont engagés dans un combat". Le samuraï se dit : "C'est bien ennuyeux que mes compagnons soient impliqués dans un combat. Certains autres devraient aller relever ceux qui étaient de service à Edo. Ce sont peut-être ceux-là qui sont en train de se battre." Il se renseigna sur le lieu du combat et quand il arriva essouflé, ses compagnons avaient déjà été blessés par leurs adversaires qui étaient en train de leur porter le coup de grâce. Accompagnant ses attaques d'un cri, il trancha deux hommes et s'en retourna à Kyoto.

Cette affaire parvint aux oreilles de l'officier du Shogun qui manda le samuraï pour le questionner : " Vous avez porté assistance à vos compagnons et avez ainsi désobéi à l'ordonnance du gouvernement. Est-ce cela?". Il répondit : " Je viens de la province et il m'est difficile de comprendre ce que votre Honneur me dit. Pourriez-vous répéter s'il vous plaît? ". L'officier se mit en colère et dit : "Etes-vous sourd? Avez-vous oui ou non été impliqué dans une rixe, répandu le sang, désobéi aux décrets du gouvernement et passé outre la loi?".

L'homme répondit : " J'avais compris tout cela. Bien que vous l'affirmiez, je n'ai pas sciemment désobéi aux lois et n'ai pas eu l'intention de ne pas respecter l'ordonnance du gouvernement. La raison est que tout être vivant accorde à la vie en général un certain prix et il va sans dire qu'il en est de même de la vie humaine. Pour ma part, j'accorde une grande valeur à ma vie. Mais j'ai pensé qu'entendre que mes compagnons sont en danger et faire celui qui n'a rien entendu n'est pas digne de la Voie du Samuraï. C'est pourquoi, j'ai couru pour les secourir. Retourner chez moi, la honte au coeur, sachant que mes amis ont été tués aurait certes prolongé ma vie mais c'était désobéir à la Voie. Pour suivre la Voie, on doit savoir sacrifier sa vie précieuse. C'est pourquoi, pour respecter la Voie et ne pas mépriser le réglement, j'ai choisi d'aller sacrifier ma vie là-bas. Je vous demande, à présent, de procéder à mon exécution. ".

L'officier fut impressioné, classa l'affaire et écrivit au seigneur Matsudaira : " Vous avez un valeureux samuraï à votre service. Puissiez-vous le chérir. " ."

vendredi, novembre 10, 2006

Pensées des Maîtres Ogawa & Kumazawa


"Quand les autres trouvent à dire du mal de toi, ne retourne pas contre eux le mal que tu pourrais dénoncer à ton tour, mais songe que tu n'as pas été parfait dans l'accomplissement de ton devoir."

- OGAWA -

"Quand les autres te blâment, ne les blâme pas, quand ils crient de colère après toi, ne leur renvoie pas leur colère. La félicité ne vient qu'une fois que la passion et le désir ont disparu."

- KUMAZAWA-

Pensées fugitives d'un Prince du fief de Shirakawa


"S'ils se glissent silencieusement dans la nuit pendant les heures de veille, ne les chassez pas de votre esprit mais apprenez à les aimer, le parfum embaumant des fleurs du soir, le son lointain d'une cloche, le bourdonnement affolé des insectes avant la gelée."

"Même s'ils doivent blesser vos sentiments, il est trois choses auxquelles vous devez pardonner : à la brise qui effeuille vos fleurs, au nuage qui vous cache la lune et à l'homme qui vous cherche querelle."