Le Retour des Rônins

Hajimemashite. Dôzo Yoroshiku. Je suis kendoka au Yuraï Jin Sei Ryu... J'ai fait du Bushidô ma voie & j'essaye de vivre au jour le jour suivant son enseignement! Je n'impose à personne de suivre mon ascèse...

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Lieu : 泉町 – Izumimachi - いずみまち, Oise, France

vendredi, février 22, 2008

Notre société devrait avoir honte!

Ce matin, alors que j'attendais mon train à la gare de Compiègne, je me suis assis à côté d'une personne qui semblait dormir sur un banc à l'intérieur de la gare. C'était une femme âgée sans domicile fixe... J'étais triste pour cette dame! Mais c'est alors que j'ai compris pourquoi toute cette partie du hall de gare était vide de voyageurs... Personne n'avait voulu s'asseoir à côté d'elle! Elle n'avait pourtant rien de répugnant et même si c'était le cas, c'est une personne avant tout! Avaient-ils tous le droit de la mettre au banc de la société! La réponse est non, et j'ai honte pour eux!

SHIZUKANAYAMA Roran ( 1978 - )

mardi, février 19, 2008

La Pratique du Zen - Maître Deshimaru

Le clair de lune
brillant de l'esprit,
pur,
sans souillure,
sans tache,
brise les vagues qui se ruent
sur le rivage
et l'inondent de lumière.

Nuages Fous - Maître Ikkyû

Certains prétendent corriger le mal & mener le bien.
Mais ce n'est qu'une passion passagère.
Gagner ou perdre est la méconnaissance qui fait croire à la personnalité & au moi.

Je voudrais être un esprit hors des poussières.
Ciel bleu & lune blanche.
Le vent nous envoie un air pur.

lundi, février 18, 2008

Ne cherchez pas à utiliser la vérité. Seulement n'ayez pas de préjugés.

Nan-in, maître japonais sous le règne des Meiji, reçut un jour un professeur de l'université venu s'informer du zen. Comme il servait le thé, Nan-in remplit la tasse de son visiteur à ras bord et continua à verser. Le professeur regarda le thé déborder, jusqu'à ce qu'il s'écrie, excédé :
"Plus une goutte, ma tasse est pleine!
_ Tout comme cette tasse, dit Nan-in, tu es rempli de tes propres opinions. Comment pourrais-je te montrer ce qu'est le zen?"

jeudi, février 14, 2008

Très beau kôan

"Ikkyu était un tout jeune moine dans un temple zen ou vivait aussi son frère. Un jour, ce dernier fit tomber un bol de cérémonie du thé, qui se brisa. Ce bol était d'autant plus précieux qu'il avait été offert par l'empereur. Le chef du temple le réprimanda sévèrement, ce qui fit pleurer le petit moine.

Mais Ikkyu lui dit de ne pas s'inquiéter :"J'ai de la sagesse, je peux trouver une solution." Il ramassa les morceaux de céramique, qu'il mit dans sa manche de kolomo, et alla se reposer dans le jardin du temple, attendant paisiblement que le maître ne revint. Dès qu'il l'aperçut, il alla à sa rencontre et lui demanda :

"Maître, les hommes nés en ce monde, meurent-ils ou ne meurent-ils pas ?- Ils meurent certainement, répondit le maître. Le Bouddha lui-même est mort.- Je comprends, dit Ikkyu, mais pour ce qui est des autres existences, les minéraux et les objets sont-ils eux aussi destinés à mourir ?- Bien sûr, répondit le maître. Toute chose ayant forme doit nécessairement mourir, quand le moment est venu.- Je comprends, dit Ikkyu. En somme, comme tout est périssable, on ne devrait pas avoir à pleurer ni à regretter ce qui n'est plus, ni à se fâcher contre la destinée.- Non, bien sûr! Où veux-tu en venir? questionna le maître."

Ikkyu sortit alors de la manche de son kolomo les débris du bol qu'il présenta à son maître. Celui-ci en resta bouche bée."

Chacun a du bon en soi

"Sur la plus petite feuille de trèfle scintillent des gouttes au clair de lune. Ni grand ni petit ni riche ni pauvre, n'est privé de l'éclat du ciel."

Mutsushito Tennô.