Le Retour des Rônins

Hajimemashite. Dôzo Yoroshiku. Je suis kendoka au Yuraï Jin Sei Ryu... J'ai fait du Bushidô ma voie & j'essaye de vivre au jour le jour suivant son enseignement! Je n'impose à personne de suivre mon ascèse...

Ma photo
Nom :
Lieu : 泉町 – Izumimachi - いずみまち, Oise, France

lundi, août 06, 2007

Bushidô & l'Etat de droits


Vendredi dernier alors que j'étais dans le métro, j'entends une altercation entre deux personnes un peu plus loin dans le wagon : En fait le premier personnage importunais avec des avances pas trop galantes une femme qui était accompagnée de son fils; la seconde personne s'est interposée pour faire cesser la chose... Et c'est alors que notre personnage vindicatif commence à le menacer, à l'insulter... Avec 4 autres personnes je m'interpose mais on n'arrive pas à lui faire entendre raison, il continue et en vient aux mains. A plusieurs, il est écarté, et finit par prendre la fuite... C'est là que commence mes regrets: A cause de l'Etat de droit et de ses lois, je ne l'ai pas mis hors d'état de nuire, et c'est une faute grave, un manque de courage que je ne veux plus rééditer! Cet homme était sous l'emprise de la drogue ou de l'alcool. Dans son état, il pourrait bien agresser une autre femme qui aurait moins de chance que la première cette fois là! La Voie me dictait de le mettre hors d'état de nuire mais la loi des hommes me dictait de le laisser s'enfuir sans toucher à un seul de ces cheveux... J'ai respecté la loi des hommes mais j'ai failli à mon devoir envers la Voie! A trop penser dans le feu de l'action, je n'ai pas agi! L'Etat de droit ne nous laisse que celui d'être agressé et de porter plainte... Les caméras ne sauvent pas les gens. Si ça se trouve l'auteur de ces faits court toujours à l'heure actuelle! Peut-on faire justice soi-même?
SHIZUKANAYAMA Roran ( 1978 - )

2 Comments:

Blogger ジル said...

La situation que tu racontes est classique... et malheureusement vrai. Toutefois... Si je peux me permettre... Nous vivons dans une république, avec des lois et des rêgles... Tout pratiquant se doit de respecter les lois, même mal conçu. Ton désir d'arrêter cet individu te placerait "au-dessus des lois", et c'est là le danger. Tu n'as pas été lâche dans le sens où tu es intervenu pour stopper l'action entre la femme et l'individu... cela n'est-il pas "arrêter" l'attaque ?... Qui es-tu pour juger un individu, même belliqueux, et décider de son hypothétique dangerosité ?... Non, vraiment... Personne ne te demande de revêtir le costume de Spiderman et de faire ta justice selon ta perception...
J'espère que tu as saisis la nuance de ce que je voulais te faire toucher du doigt.

10:34  
Blogger SHIZUKANAYAMA Roran said...

J'ai conscience qu'une intervention plus musclée m'aurait rendu hors-la-loi, et j'en aurais accepté les conséquences!

Les frontières fixées par la loi ont leur raisons d'être certes, mais certains cas de figure dépassent le strict cadre de ces frontières. D'où le cas de conscience! Comment être sûr d'une personne manifestement dans un état second? Un problème ne disparaît pas parce que on ne l'a plus sous les yeux!

12:37  

Enregistrer un commentaire

<< Home