Le Retour des Rônins

Hajimemashite. Dôzo Yoroshiku. Je suis kendoka au Yuraï Jin Sei Ryu... J'ai fait du Bushidô ma voie & j'essaye de vivre au jour le jour suivant son enseignement! Je n'impose à personne de suivre mon ascèse...

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Lieu : 泉町 – Izumimachi - いずみまち, Oise, France

vendredi, septembre 15, 2006

Quelques règles de vie...

Le vrai courage consiste à vivre quand il est juste de vivre, à mourir quand il est juste de mourir.

Il faut songer à la mort avec la conscience vive de ce qu'exige l'honneur d'un samuraï, peser chaque parole avant de la prononcer, se demander avant de répondre si ce que l'on a à dire est vrai.

Manger avec modération, éviter la volupté.

Après les tâches quotidiennes, se souvenir du mot mort, ne pas faillir de la mettre dans son coeur.

Un homme qui méconnait la vertu n'est pas un samuraï. Pour tout homme, les parents sont la tige de son propre corps, lui-même est branche consanguine de ses parents.

Respecter la règle de la tige et de la branche; l'oublier, c'est ne jamais parvenir à comprendre ce qu'est la vertu. Un samuraï se conduira en fils et en sujet fidèle. Il ne quittera pas son Daimyô, quand bien même le nombre de ses sujets passerait de cent à dix, de dix à un.

En temps de guerre, le témoignage de sa loyauté consistera à se porter s'il le faut au devant des flèches ennemies sans faire cas de sa vie.

Loyauté, esprit de justice, bravoure sont les trois vertus naturelles du samuraï.

Un samuraï, où qu'il dorme, ne doit pas mettre les jambes dans la direction du logement de son Daimyô. De même, quand il s'exerce au tir à l'arc, il ne doit pas pointer ni lancer sa flèche dans la direction de son Daimyô, ou encore quand il pose sa lance.

Le faucon ne pique pas les épis, même quand il meurt de faim. De même un samuraï se servant d'un cure-dents fera-t-il semblant de s'être régalé même quand il n'a pas mangé.

Si à la guerre un samuraï perd le combat et s'il est obligé de livrer sa tête, il manifestera hardiment son nom à l'appel de l'ennemi et mourra en souriant, sans aucune vile allure.

Etant gravement blessé, si gravement qu'aucune opération chirurgicale ne puisse le guérir, il parlera correctement devant ses supérieurs et ses pairs et mourra avec sang-froid, se rendant compte de l'état de sa blessure.

Un samuraï qui ne serait que fort n'est pas admissible. Sans parler de la nécéssité des études en science, il faut aussi qu'il profite de ses loisirs pour s'exercer à la poésie et comprendre le Cha no Yu.